Erreurs de design
5 erreurs de design qui font fuir vos prospects (et comment les éviter)
Date
5 sept. 2025
Author
Omar Kebdani
Une mauvaise première impression et hop, vos prospects s’envolent chez un concurrent. En matière de web design et d’expérience utilisateur, certaines erreurs sont rédhibitoires et peuvent faire fuir les visiteurs de votre site ou application en un clin d’œil. La bonne nouvelle, c’est qu’en connaissant ces pièges, vous pouvez les éviter et ainsi conserver vos prospects jusqu’à la conversion. Voici 5 erreurs de design fréquentes qui font fuir vos clients potentiels – et comment y remédier efficacement.
1. Un design surchargé et incohérent
L’erreur : Vouloir trop en faire visuellement. Pages surchargées d’éléments, polices multiples, palette de couleurs hétéroclite, pop-ups dans tous les sens… Un design fouillis donne instantanément un sentiment de confusion et d’amateurisme. Le prospect ne sait plus où poser les yeux ni quelle action accomplir. Pire, si l’identité visuelle manque de cohérence (logo et charte absents ou pas respectés, styles différents selon les pages), cela sape la confiance. L’utilisateur se demande si le site est bien celui de la même entreprise d’une page à l’autre, ce qui est très anxiogène.
Pourquoi ça fait fuir : Un site surchargé crée une surcharge cognitive pour le visiteur. Au lieu de l’aider à trouver ce qu’il cherche, le design le distrait ou l’égare. Résultat : il se fatigue et quitte la page. Par ailleurs, un design incohérent donne une impression de manque de professionnalisme – or personne n’a envie de confier son argent ou ses données à un site “qui ne sait pas ce qu’il fait”. N’oublions pas que 75 % des internautes jugent la crédibilité d’une entreprise d’après le design de son site. Un style chaotique = perte de crédibilité immédiate.
Comment l’éviter : “Less is more”. Adoptez un design épuré, en mettant en avant l’essentiel. Pour chaque élément sur une page, demandez-vous s’il apporte une vraie valeur à l’utilisateur. Sinon, supprimez-le. Hiérarchisez vos informations avec des titres clairs, des espaces blancs (marges) pour aérer, et des points d’attention bien définis (par ex. un encart ou un bouton coloré pour la proposition principale). Établissez une charte graphique et tenez-vous-en à celle-ci : une ou deux polices maximum, une palette de 3-4 couleurs cohérentes, un style d’iconographie uniformisé. La cohérence doit être de mise du header au footer. Si besoin, inspirez-vous de sites modernes de votre secteur pour voir comment ils structurent visuellement les pages. Enfin, testez votre design : faites-le parcourir par des proches ou collègues et demandez-leur ce qu’ils retiennent. S’ils sont perdus ou submergés, simplifiez encore. Un design clair et cohérent mettra spontanément vos prospects en confiance et les incitera à rester.
2. Une lisibilité insuffisante (typographie et contrastes)
L’erreur : Texte trop petit, illisible sur mobile, couleurs de police trop claires sur fond clair (ou l’inverse), paragraphes interminables sans aération… Si vos visiteurs doivent plisser les yeux ou zoomer pour lire vos contenus, c’est raté. De même, un choix typographique inapproprié – par exemple une police “fantaisie” peu lisible, ou un manque de contraste entre le texte et le fond – rend la lecture pénible. Or sur le web, les gens scannent avant de lire : si rien n’accroche leur regard ou si tout semble illisible, ils ne feront pas l’effort.
Pourquoi ça fait fuir : Parce que personne n’aime se fatiguer les yeux pour décoder un site. Un texte illisible équivaut à un message non communiqué. Le visiteur va vite chercher l’info ailleurs, sur un site mieux présenté. En outre, des problèmes de contraste ou de taille de caractères peuvent créer des soucis d’accessibilité pour les personnes malvoyantes ou daltoniennes par exemple – vous excluez ainsi une partie de votre audience sans le vouloir. Un mauvais contraste a un effet direct sur l’engagement : si on doit lutter pour lire, on décroche mentalement très vite.
Comment l’éviter : Adoptez les bonnes pratiques typographiques du web moderne. Taille de police confortable (au moins 16px pour le corps de texte sur desktop, souvent davantage sur mobile), et adaptez en responsive pour que sur petit écran tout reste lisible sans zoom. Choisissez une police sobre et lisible (les sans-sérif type Open Sans, Roboto, Helvetica… sont des valeurs sûres pour le digital) pour les paragraphes. Réservez les polices plus décoratives éventuellement aux titres seulement, et encore, assurez-vous qu’elles restent claires. Côté couleurs, contraste élevé obligatoire : du texte foncé sur fond clair ou vice versa. Si vous n’êtes pas sûr, utilisez des outils de test de contraste (il en existe en ligne) pour vérifier que vos combinaisons respectent les taux recommandés. N’écrivez jamais du texte sur une image sans mettre un fond semi-opaque ou ombre portée pour le détacher, sinon illisibilité garantie. Enfin, structurez vos textes : aérez avec des sauts de ligne, des intertitres, des listes à puces, des mots en gras pour souligner les points clés. Un texte bien structuré visuellement retient l’attention et encourage à poursuivre la lecture, là où un pavé compact décourage d’entrée. En rendant votre contenu facile et agréable à lire, vous garderez vos prospects plus longtemps sur vos pages – l’attention qu’ils vous accordent est le premier pas vers la conversion !
3. Une navigation peu intuitive
L’erreur : Menus de navigation compliqués (trop de niveaux, intitulés flous), absence de barre de recherche sur un site à large contenu, parcours utilisateur non linéaire (on doit revenir en arrière 4 fois pour trouver une info), ou encore liens qui ne ressemblent pas à des liens… Bref, tout ce qui concerne l’expérience de navigation peut devenir un cauchemar si ce n’est pas pensé pour l’utilisateur lambda. Un exemple classique : un visiteur veut voir vos tarifs, mais l’onglet “Tarifs” n’existe pas dans le menu, il est caché sous “Solutions” puis “Plans” – beaucoup ne prendront pas la peine de chercher et supposeront que l’info n’existe pas.
Pourquoi ça fait fuir : Parce que l’internaute est impatient et sollicité en permanence. S’il ne trouve pas rapidement ce qu’il est venu chercher, il va filer vers Google ou un autre site. Une navigation contre-intuitive crée de la frustration, du stress même, chez l’utilisateur. N’oublions pas qu’en moyenne, plus de la moitié des visiteurs quittent un site en moins de 15 secondes si rien ne les engage – et un menu confus peut suffire à les faire partir. L’expérience montre que simplifier le parcours utilisateur augmente fortement les conversions : HubSpot a découvert que réduire le nombre d’étapes de ses formulaires multipliait par 2 à 3 les taux de conversion. À l’inverse, chaque clic ou étape inutile fait chuter la probabilité que le prospect aille jusqu’au bout.
Comment l’éviter : Mettez-vous dans la peau d’un utilisateur novice sur votre site. Quelle est l’information ou l’action principale qu’il vient chercher ? Assurez-vous que celle-ci est accessible en un minimum de clics depuis la page d’accueil. Concevez une arborescence de menu plate et claire : idéalement pas plus de 5-7 items principaux dans le menu top, avec des intitulés explicites (Préférez “Nos offres” à un obscur “Solutions”, par ex.). Si vous avez beaucoup de contenu, intégrez une barre de recherche bien visible pour que l’utilisateur aille droit à ce qu’il veut. Pensez également aux liens contextuels : un texte qui mentionne votre “offre Premium” devrait contenir un lien cliquable vers la page correspondante – ne ratez pas l’occasion de guider l’utilisateur. Sur mobile, adoptez des menus burger bien conçus et testez-les pour voir si la navigation n’est pas laborieuse (évitez les sous-menus déroulants trop complexes sur petit écran). Enfin, testez votre navigation avec des vrais utilisateurs si possible. Des tests utilisateurs même informels (demandez à une connaissance de trouver telle info sur votre site sans aide) révèlent souvent des incohérences auxquelles on ne pense pas quand on a la tête dans le guidon. L’objectif : qu’un visiteur puisse parcourir votre site comme un chemin balisé et non comme un labyrinthe. S’il se repère facilement, il restera volontiers jusqu’à destination (demande de devis, achat, etc.).
4. Ne pas être adapté au mobile (et être lent à charger)
L’erreur : Avoir un site non responsive (qui s’affiche mal sur smartphones et tablettes) ou trop lourd, lent à charger. En 2025, c’est presque inimaginable, pourtant on voit encore des sites mal optimisés mobile : textes qui débordent, boutons trop petits pour les doigts, éléments Flash obsolètes… Quant à la vitesse, c’est un point noir fréquent : images non compressées de 5 Mo, scripts à foison, absence de cache – et l’utilisateur attend… attend… Un visiteur mobile qui doit attendre plus de quelques secondes ou zoomer pour tout voir, c’est un visiteur déjà parti.
Pourquoi ça fait fuir : Parce qu’on vit dans un monde mobile-first. Plus de la moitié du trafic web mondial est mobile, et ces utilisateurs sont encore plus impatients que sur desktop. Google indique que 53 % des visites mobiles sont abandonnées si la page met plus de 3 secondes à se charger. C’est dire ! Une mauvaise optimisation mobile ou une lenteur donne une image terrible de votre service : “s’ils ne sont même pas capables d’avoir un site qui marche bien sur mon téléphone, que vaut leur produit ?”. En plus, Google pénalise désormais dans le référencement les sites non responsive ou trop lents (via l’index mobile-first et les Core Web Vitals). Donc, non seulement le prospect fuit, mais il y a de grandes chances qu’il ne vous ait même pas trouvé à cause de ces défauts.
Comment l’éviter : Adoptez dès le départ une approche responsive design. Lorsque vous concevez ou refaites votre site, testez-le systématiquement sur mobile (plusieurs tailles d’écran) et tablette. Utilisez les frameworks modernes ou grilles CSS adaptatives pour que les blocs se réorganisent proprement sur petit écran. Les boutons : suffisamment larges et espacés pour le tactile. Le menu : transformé en icône burger ou liste déroulante lisible. Faites simple et épuré sur mobile, quitte à enlever certains fioritures qu’on peut se permettre sur desktop. Côté vitesse, plusieurs actions : optimisez vos images (utilisez des formats compressés type WebP ou JPEG progressif, chargez-les dans des dimensions adaptées, pas d’énormes visuels redimensionnés côté client), minimisez les fichiers CSS/JS (un bon développeur front peut minifier et combiner des fichiers, ou utiliser un CDN). Activez la mise en cache navigateur. Évitez les vidéos en auto-play ou les carrousels lourds en page d’accueil – ou faites-les charger en différé. Vous pouvez tester votre site sur PageSpeed Insights de Google pour obtenir des recommandations. En bref, traquez tout ce qui alourdit ou ralentit, car chaque seconde de gagnée retient un pourcentage significatif de visiteurs en plus. Par exemple, Amazon avait constaté qu’une seconde de chargement en plus leur faisait perdre des millions de dollars en ventes, c’est dire l’importance. Peut-être que votre startup n’est pas Amazon, mais le principe reste vrai : un site rapide et mobile-friendly est aujourd’hui un prérequis pour ne pas faire fuir vos prospects.
5. Des appels à l’action absents ou peu visibles
L’erreur : Votre visiteur est sur votre site… et il ne sait pas quoi faire. Soit parce que vous n’avez pas défini clairement d’appel à l’action (CTA), soit parce que celui-ci est trop discret, perdu dans la masse. Par exemple, vous voulez qu’il demande une démo, mais le bouton “Demandez une démo” est enfoui tout en bas de la page, en lien texte simple, ou pire n’apparaît qu’une fois sur dix pages. Ou bien il n’y a aucun CTA mis en avant : le prospect lit un article de blog puis part, faute de suggestion de prochaine étape. C’est une erreur de design (et de conception) courante : on présente un site comme une plaquette figée, au lieu de guider l’utilisateur vers l’action suivante.
Pourquoi ça fait fuir : Par manque de direction. L’utilisateur d’aujourd’hui a besoin qu’on le guide dans son parcours. S’il arrive sur votre page produit et qu’au terme de la description, il n’y a pas un bouton “Essayer maintenant” ou “Ajouter au panier” bien en vue, il peut penser que ce n’est pas disponible ou qu’il doit chercher ailleurs. Beaucoup ne chercheront pas longtemps. De même, un CTA trop générique ou peu contrasté ne donnera pas envie de cliquer (“Soumettre” vs “Créer mon compte gratuit” – le second est bien plus incitatif). En somme, ne pas capitaliser sur l’intérêt d’un prospect (qu’on a mis tant d’efforts à attirer sur le site) en lui proposant l’action à réaliser, c’est le laisser filer quasiment à coup sûr.
Comment l’éviter : Clarifiez vos objectifs par page et placez des CTA visibles aux endroits stratégiques. Quelques bonnes pratiques : Un CTA principal par page, mis en forme comme un bouton proéminent (couleur vive sortant de la palette neutre du site, texte concis et orienté action). Placez-le à l’écran sans que l’utilisateur ait à scroller si possible (au moins pour l’offre principale sur la page d’accueil, ou en header persistant). N’hésitez pas à le rappeler plus bas dans la page si c’est longue page. Soignez le microcopy (texte) du bouton : qu’il indique clairement le bénéfice ou l’action (“Télécharger le guide gratuit”, “Je m’inscris à la newsletter”…). Utilisez éventuellement des éléments graphiques pour attirer l’œil vers le CTA (une flèche, un personnage illustré qui “regarde” vers le bouton – notre œil suit ces indices visuels). Pensez aussi aux CTA secondaires : par exemple après un article de blog, proposez un lien vers un livre blanc ou un contact commercial en rapport. Enfin, testez différentes versions (couleurs, mots) en A/B testing pour optimiser le taux de clic. Souvent, de petites modifications comme changer un CTA rouge en vert peuvent augmenter significativement les conversions car il ressort mieux. Un design efficace doit guider l’utilisateur comme un entonnoir vers la conversion : il a lu votre proposition de valeur ? Montrez-lui immédiatement comment en bénéficier via un CTA clair. Il a parcouru vos fonctionnalités ? Proposez-lui un essai gratuit via un bouton bien visible. Ne laissez pas vos prospects en suspens sur un “et maintenant que faire ?” : donnez-leur la marche à suivre, sans ambiguïté.
En évitant ces 5 erreurs de design, vous allez améliorer radicalement l’expérience de vos visiteurs et donc augmenter vos chances de les convertir en clients. Pour récapituler : épurez et harmonisez votre visuel (1), assurez une lisibilité parfaite de vos textes (2), facilitez la navigation du début à la fin (3), optimisez pour le mobile et la rapidité (4) et guidez vos utilisateurs avec des appels à l’action forts (5). Cela peut sembler basique, mais beaucoup de sites négligent encore l’une ou l’autre de ces règles d’or et y perdent des prospects précieux.
La concurrence sur le web est à un clic près : ne donnez aucune raison à un utilisateur de cliquer sur la croix de votre site. Au contraire, faites de votre design un allié qui inspire confiance, qui met en valeur votre offre et qui conduit naturellement le prospect là où vous le souhaitez.
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